L'Essentiel : L'UEL a proposé une réforme de la sécurité sociale avec un financement à deux têtes. Qu'en pensezvous?
Romain Schneider : Ce n'est pas bon signe pour notre sécurité sociale quand un partenaire cotisant veut sortir du système. Je pense qu'il ne faut pas remettre en question le système tel qu'il existe.
L'Essentiel : La réserve de la sécu est presque à son maximum. À quoi peut-on s'attendre?
Romain Schneider : J'ai préparé certaines idées à soumettre à la quadripartite fin avril. Notamment concernant une meilleure prise en charge des soins dentaires et ophtalmologiques. La baisse des cotisations ne doit être vue qu'en dernier recours.
L'Essentiel : La question de la rupture de contrat après 52 semaines de maladie n'est pas réglée alors que des propositions ont été faites. Qui bloque?
Romain Schneider : La question des 52 semaines est partiellement réglée car les statuts de la CNS autorisent le dépassement dans des cas exceptionnels. Une proposition qui implique l'accord des patrons est sur la table. Les syndicats ne sont pas d'accord. Il faut y réfléchir encore et parvenir à un accord.
L'Essentiel : Sans accord entre partenaires sociaux, quelle sera la décision du gouvernement?
Romain Schneider : Il faut trouver une solution avec les partenaires sociaux.